mercredi 8 mai 2019

S21 La Machine de Mort Khmère rouge - Rithy Panh

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Difficile de parler de S21 sans avoir la nausée. Je reste sans voix face à cette abomination créée de toutes pièces par les hauts dignitaires du régime communiste khmer rouge. Il faut vraiment développer un esprit foncièrement sinistre pour transformer une ancienne école, symbole de vie, d'éducation et d'épanouissement, en centre de torture et d'extermination, machine de mort implacable, broyant près de 15000 hommes, femmes et enfants.

La prison de 
Tuol Sleng S21 se situait en plein cœur de Phnom Penh, dans une capitale fantomatique, vidée de tous ses habitants, et Kang Kek Ieu, alias Duch, en était le directeur. Cette prison s'appelait S21, parce que le S, comme Santebal, désignait la police secrète du régime, qui vouait aux noms de code et aux chiffres une étrange fascination. Professeur de mathématiques, Duch avait déjà dirigé le camp M13 de 1973 à 1975, première ébauche de ce que sera plus tard Tuol Sleng S21. Exécuteur consciencieux, Duch est un professionnel de la sécurité qui fera de la torture un usage méthodique et méticuleux. Il poussera les interrogatoires à un degré de sophistication extrême. En bon professeur corrigeant les copies de ses élèves, Duch annotera, commentera, à l'encre rouge, les milliers de pages de rapports des interrogatoires. A cet effet, il ne pourra nier son rôle actif dans la diffusion de l'idéologie et de l'endoctrinement. Bien au contraire, il recherchera les honneurs de son chef, Sun Sen, (ministre de la défense et Numéro 7 du PCK) dans l'accomplissement de sa tâche. Dans Duch, le maître des forges de l'enfer, documentaire glaçant de Rithy Panh où la parole est entièrement laissée au bourreau, Duch se justifie, s'excuse presque, comme savent si bien le faire les pires tortionnaires pour échapper à leur responsabilité. Il se définit lui-même comme le messager chargé de rapporter les aveux à l'Angkar. Curieuse métaphore poétique pour désigner l'horreur d'un système qui institutionnalise une véritable bureaucratie de la mort. Par un renversement des rôles, il se prétend même l'otage du régime! "On m'a ordonné le crime." clame t-il en substance. Pourtant, c'est bien de son initiative personnelle que certaines expérimentations médicales voient le jour à Tuol Sleng S21. Comme ces prises de sang dont il a eu l'idée et qu'on a fait subir à certains prisonniers, pour renflouer le stock de sang dévolu aux combattants khmers rouges. Une fois attachés, les prisonniers se voient brancher une pompe qui leur extirpe tout le sang, jusqu'à la dernière goutte.
L'attitude de 
Duch à son premier procès aura été, malgré tout, l'occasion pour lui de faire son mea culpa. Sous l'impulsion de son avocat français,François Roux, il collabora avec la justice, reconnut clairement ses implications et sa responsabilité, avant de se rétracter, au tout dernier moment, de récuser son avocat, et de s'enferrer dans le déni. Pour son deuxième procès en appel, il sera condamné à la prison à vie pour crimes contre l'humanité.




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S21 est une prison dont personne ne peut sortir vivant. Car S21 est bel et bien un camp d'extermination. Bien évidemment, ceux qui sont amenés par camions entiers les yeux bandés, ne le savent pas. Dans un premier temps, chacun des prisonniers doit écrire sa biographie, relatant ses origines sociales, puis amené devant Nehm En, le photographe attitré chargé de faire le portrait de tous les prisonniers.
On procède méthodiquement à une véritable entreprise de déshumanisation et d'extermination. L'horreur ne tient pas seulement dans ce projet cauchemardesque, mais dans la cruauté et le sadisme avec lesquels tortionnaires et gardiens procédaient aux interrogatoires. On forçait les prisonniers à bouffer leur merde et à boire leur pisse. Electrocutions, ongles arrachés, torture par asphyxie, tous les moyens étaient bons pour arracher des aveux. Des médecins faisaient en sorte que les prisonniers ne succombent pas trop vite à leurs blessures, de telle manière que l'interrogatoire puisse se poursuivre. Parfois pendant des mois. On les maintenait juste assez en vie pour mieux les exterminer... Sans parler des enfants et des nourrissons qu'on fracassait en les jetant contre les troncs des arbres. Exterminés eux-aussi, parce qu'il fallait bien 
"arracher l'herbe avec sa racine."




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L'
Angkar Loeu, Organisation mystérieuse, et omnipotente, au nom de laquelle les prisonniers étaient arrêtés et envoyés à S21, servait de référent absolu dans la société communiste des Khmers rouges. Véritable Totem vivant, l'Angkar exerçait sur les consciences un redoutable et intarissable pouvoir coercitif. L'habileté des dirigeants a été de faire croire que cette mystérieuse entité à laquelle chacun devait se soumettre, était anonyme, alors que, de facto, elle désignait sans les nommer, les membres du Comité Central du PCK (ce n'est qu'en septembre 1977 que l'Angkar désigna officiellement le Parti Communiste...). Une façon d'éviter qu'une partie de la population ne s'insurge et ne se rebelle contre les dirigeants eux-mêmes et leur politique....
Quoi qu'il en soit, L'
Angkar, infaillible, ne pouvait, en aucun cas, se tromper. Ceux qui étaient arrêtés et envoyés à S21 étaient donc forcément coupables. Leur sort était par avance scellé. Pour autant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, la question des aveux reste primordiale, essentielle. Avant que l'Angkar ordonne la mort de chaque prisonnier, il faut des aveux, avouer qu'on est un ennemi de la révolution, un traître, à la solde du KGB, ou de la CIA. Avouer, c'est reconnaître qu'on est un traître, et par conséquent, signer son arrêt de mort. La torture est là pour faire avouer, peu importe si l'histoire est vrai ou fausse. Les suppliciés en venant eux-même à inventer parfois des histoires délirantes pour en finir avec la torture, et par là même, à dénoncer des réseaux de traîtres imaginaires, provoquant du même coup, inéluctablement, des arrestations en cascades... Ceux qui avaient succombé à la torture étaient transportés la nuit, à l'insu des autres prisonniers, pour préserver le secret des purges. Ceux qui avaient miraculeusement résisté, étaient envoyés à une quinzaine de kilomètres de S21, à Choeung Ek. Exécutés, égorgés, ou morts d'un cou de barre de fer sur la nuque.





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Il était humainement impossible de balayer d'un revers de manche ces quatre années d'enfer sans que la justice n'ait fait son travail. On s'en est vite rendu compte en 1991, alors que la réconciliation nationale venait tout juste d'être décrétée par les accords de Paris. Le retour de 
Khieu Samphan au pays a failli tourner au lynchage. Celui qui fut une figure majeure du régime des Khmers rouges ne doit son salut que grâce à l'intervention des blindés. 12 ans après la chute du régime de Pol Pot les plaies étaient encore et toujours vives.... Van Nath qui figure parmi les sept survivants du camp, lors de sa libération le 7 janvier 1979 par l'armée Vietnamienne, avait trouvé ces mots justes. La réconciliation, disait-il, ce serait comme une cicatrice qui disparaîtrait une fois la blessure soignée. Nul doute que le temps reste le meilleur allié pour une guérison. Mais pour qu'une réconciliation nationale soit réellement possible, encore faudrait-il que les anciens dirigeants du Kampuchéa Démocratique demandent pardon à leur peuple et reconnaissent leurs crimes et leurs responsabilités. Les deux derniers dirigeants historiques encore vivants, Khieu Samphanet Nuon Chea, malgré leur procès et leur condamnation, continuent inlassablement à nier le génocide dont ils sont pourtant les instigateurs. Je ne parle même pas de Pol Pot, mort en 1998, et chez qui le déni prend des proportions réellement inquiétantes...





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La question des procès des bourreaux a mis un terme à la culture de l'impunité qui sévissait au Cambodge après la chute de 
Pol Pot. Comment une société peut-elle se bâtir, se reconstruire, en refusant de front son passé, comment peut-elle développer un tissu juridique dont chaque citoyen serait respectueux si, dans le même temps, les architectes de la révolution communiste, responsables de ses dérives génocidaires, continuent de vivre en toute impunité, sans qu'ils soient inquiétés par la justice ? Oui, les procès sont nécessaires. Il ne faut pas croire que, sous prétexte que le Cambodge est de tradition bouddhiste et prône une philosophie du détachement de soi, les procès seraient un non sens. Au contraire, je crois qu'ils sont d'autant plus nécessaires qu'ils jettent une lumière crue, un regard sans complaisance, sur ces années noires, ignorées ou mal connues des jeunes générations. Les procès offrent l'opportunité d'expliquer pourquoi et comment une idéologie radicale d'obédience communiste a tout ravagé sur son passage. Ils ont incontestablement une vertu pédagogique : en démantelant la chaîne des responsabilités, ils mettent en lumière tout un pan de l'histoire du pays, afin d'éduquer les nouvelles générations. Et ce n'est pas l'un des moindres enjeux du Cambodge que de pouvoir assimiler en définitive, ce passé qui a bien du mal à passer.
Bien que critiqués parce que imparfaits, les procès des anciens dirigeants khmers rouges auront eu pour mérite de permettre au Cambodge de se réapproprier son passé, son histoire, et de redéfinir son identité. Ils ont, finalement, surtout permis de rendre un peu de dignité aux morts et aux disparus, à toutes celles et ceux qui auront servi d'engrais aux rizières.



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La démarche de 
Rithy Panh consistant à réunir à Tuol Sleng S21, tortionnaires et victimes, est inédite, et assez déstabilisante au premier abord. Mais en reconstituant, par la mémoire des gestes, les scènes d'horreur du passé, Rithy Panh essaye de donner un peu de sens à ce qui n'en a pas.Oublier est impossible. [mais] Comprendre est difficile. avait-il écrit dans l'élimination.
Figure emblématique du documentaire, 
Vann Nath, est l'un des rares survivants de Tuol Sleng S21. Il ne doit son salut, et la vie, que grâce à ses talents de peintre. Duch l'a en effet épargné pour l'unique raison qu'il savait peindre, et que ses compétences seraient utilisées pour réaliser des portraits de Pol Pot. Plus tard, des scènes de torture que lui auront inspiré les témoignages des autres survivants se retrouveront exposées à Tuol Sleng S21, transformé par la suite en Musée du Génocide.
Guidé par un esprit de compréhension, 
Vann Nath éblouit par son humanité. Il n'a de cesse d'interroger, d'interpeller, ses anciens tortionnaires, avec une rigueur, une acuité et une intelligence qui forcent l'admiration. Qu'avez-vous fait de votre conscience ? Celle qui oblige à la réflexion, au questionnement. Celle qui se refuse à l'obéissance servile. Celle qui fonde notre condition d'homme et nous différencie des animaux? Qu'en avez-vous fait ?

Extrait : (Nath interroge Prâk à propos de la biographie que les prisonniers devaient écrire):

Nath : C'est l'écriture de la jeune fille ?
Prâk : Non, c'est la mienne, elle n'avait pas d'éducation, j'ai dû écrire à sa place.
Nath : Et que faisais-tu de ta conscience, toi qui avait de l'éducation ?


En définitive, le documentaire de 
Rithy Panh s'avère un puissant antidote contre l'oubli, impose un travail de mémoire indispensable à la reconstruction du Cambodge, et permet d'entretenir, comme l'a si bien écrit Vann Nath, la flamme du souvenir.


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Bonus :



J'ai réussi à compiler une imposante somme de documents, (docs, interviews, émissions radios, revues, livres...) ce qui explique les 23 Go.... et surtout, le temps que j'y ai consacré....
Concernant les livres, je n'en ai scanné à chaque fois que quelques passages, les plus significatifs à mes yeux, mais je ne puis que vous conseiller de les lire tous dans leur intégralité...




Rithy Panh interviewé par Bertrand Tavernier (Remux DVD - 13mn MKV)

Rithy Panh interviewé par Christian Boltanski (Remux DVD - 11mn MKV)

Camarade Duch, bienvenue en enfer : portrait d'un professeur de mathématiques devenu bourreau. (Remux DVD - 1h56mn - MKV)

Khmers rouges une simple question de justice :dans les arcanes du procès de Khieu Samphan et de Nuon Chea (Remux DVD - 1h20mn MKV)

Crime sans châtiment : (Remux DVD - 51 mn - MKV)

- L'élimination de 
Rithy Panh, livre-confession sur le génocide Khmer (France Inter - 50 mn - Flac)

Le centre Bophana au Cambodge (France Culture -56 mn - Flac)

- Phnom Penh Escale (en deux parties) : une incursion dans le Phnom Penh d'aujourd'hui avec entre autres les interventions de 
Rithy Panh, François Ponchaud, et d'autres artistes cambodgiens contemporains
(France Culture - 2 x 59mn - Flac)

- Quelques pages extraites de 
l'élimination de Rithy Panh, écrit en collaboration avec Christophe Bataille. Il faut absolument lire ce livre pour tenter de comprendre l'immense tragédie cambodgienne. (pdf - 6p)

- Le monologue du bourreau, critique du film de 
Rithy PanhDuch, le maître des forges de l'enfer, extraite de la revue L'Histoire. (jpg)

Rithy Panh une vie face au bourreau, tirée de la revue L'Hebdo. (pdf- 1p)

- Extrait de 
Pol Pot, anatomie d'un cauchemar écrit par Philip Short, un chapitre consacré à l'arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh le 17 avril 1975, décrit l'atmosphère irréelle qui s'est, ce jour là, emparée de la capitale. Le livre, bien écrit, propose une biographie assez fournie de Pol Pot, s'appuyant sur de nombreuses sources et archives. Toutefois je mentionnerai plusieurs réserves. D'abord l'auteur brosse par moment, un portrait un brin idyllique du Cambodge sous Pol Pot, en présupposant par exemple, sans pouvoir le prouver, que les deux-tiers des Cambodgiens ne souffraient pas de la famine et mangeaient à leur faim pendant la période 1975-78,. Ensuite, l'auteur y affirme un peu présomptueusement à mon goût, que les atrocités perpétrées durant cette période, étaient moins la conséquence d'un seul homme (Pol Pot) et de sa politique, que d'une série de dysfonctionnements concernant la mise en application de cette politique.
Je crois, au contraire, que l'aveuglement de 
Pol Pot y est pour beaucoup dans la tragédie cambodgienne, au même titre que sa paranoïa totalement délirante qui a porté le pays à un niveau de destruction jamais atteint. Pol Pot aura réussi à créer un véritable état esclavagiste et à faire du Cambodge un immense et vaste camp de travail forcé.
En outre, concernant 
S21Philp Short se hasarde à des comparaisons maladroites, en mettant sur le même plan, torture à S21,en Algérie, et au Chili sous Pinochet, et en réduisant la barbarie des khmers rouges à celle qui caractérisait l'ancien empire Khmère du XIIIème siècle. Je crois que c'est une erreur de la réduire à ce qu'elle était il y a presque 10 siècles, et d' en faire un trait de caractère primitif typiquement khmer. Elle est bien plus que cela. Parce que la barbarie, à Tuol Sleng ne s'expose pas seulement dans les méthodes de torture, mais se fonde sur un processus idéologique et politique qui la justifie entièrement et en fait toute sa raison d'être. Pour définir S21, les khmers rouges ont inventé le terme de kamtech, qu'on traduit, non pas par tuer, mais par anéantir, écraser, réduire en poussière, de telle sorte qu'il ne reste plus rien. La finalité de S21 va donc bien au-delà du crime de masse. (pdf- 14p)




Vann Nath : Dans l'enfer de Tuol Sleng: vous trouverez les deux préfaces, écrites par Rithy Panh et Vann Nath, ainsi que les 5 derniers chapitres du livre, dans lesquels l'auteur évoque notamment les circonstances de sa rencontre fortuite avec son ancien tortionnaire et bourreau, Him Houy.(Pdf -35p)

La machine khmère rouge écrit par Rithy Panh qui reprend intégralement les dialogues du documentaire, mais annotés par les réflexions intimes du cinéaste. (pdf- 14p)

Khmers rouges : de l'utopie à l'apocalypse (extrait de la revue L'Histoire - Pdf - 26p) avec, en point d'orgue, une magistrale leçon d'histoire par David Chandler

Art et mémoire au Cambodge : dans le cadre d'une exposition sur le génocide cambodgien, sont ici réunis Vann Nath artiste peintre, Soko Phay-Vakalisn spécialiste du Cambodge et Séra, auteur de bandes dessinées. (France Culture - 40mn - Flac)

- Une réflexion sur le génocide, par l'avocat 
Philippe Sands (Télérama - Pdf - 3 p)

- Khmers rouges, le grand bond en enfer : 
Le Crapouillot énumère la longue liste des exactions commises par les khmers rouges (pdf - 4p)

Le maître des aveux : Thierry Cruvellier, est invité, sur France Culture, à parler de son livre consacré au procès de Douch

-
François Bizot retrace son itinéraire d'ethnologue sur France Culture (45mn - Flac)

Le silence du bourreau (France Culture - 59mn - Flac)

Le Cambodge face au procès Khmers (France Culture - 49mn - Flac)

- Les États-Unis ont-ils porté les Khmers rouges au pouvoir ? Extrait de la revue, 
L'Histoire, un article qui met en avant l'évidente responsabilité des États-Unis, dans la montée en puissance de la révolution khmère au début des années 70. L'effroyable campagne de bombardements (près de 2,8 Millions de tonnes de bombes!!) a poussé beaucoup de paysans à se ranger à la cause communiste, et surtout, à sa radicalité. (Pdf - 5p)

Douch bourreau Khmer rouge (France Culture - 52 mn - Flac)

Duch (Flac - 9mn)

S21 la machine de mort khmère rouge, extrait des Cahiers du cinéma qui livre une analyse cinématographique du documentaire. (pdf - 24p)

- Pin Yathay : 
L'utopie meurtrière : voilà un témoignage déchirant d'un réfugié, d'un miraculé devrais-je dire qui nous raconte l'horreur et l'enfer, qui ont fait le quotidien des cambodgiens sous Pol Pot. Superbement écrit, le livre révèle surtout le vrai visage de l'idéologie radicale et totalitaire qui a nourri le pays et endoctriné toute la population. Il y a des pages d'une intensité incroyable. Les plus belles à mes yeux, sont celles où l'auteur, pour échapper à la famine et à une mort certaine, se sépare de son fils pour entreprendre son évasion à travers la jungle. L'émotion est poignante. Et l'odyssée totalement surréaliste de son périple pour rejoindre la Thaïlande, est une marche hallucinante, aux confins de l'inimaginable. Vraiment, un livre incontournable. (Pdf - 14p)

1980 La marche pour la survie au Cambodge : Mystères d'archives. Une marche de protestation est organisée à la frontière thaïlandaise, contre le Vietnam, accusé de provoquer au Cambodge une famine de grande ampleur. ( 871 Mo - 26mn - Ts)

- Les cahiers de l'Orient : un article de 
Sunthary Phung qui débat sur l'utilisation du français dans le Tribunal chargé de juger les khmers rouges, et s'interroge sur les problèmes de traduction :
https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-l-orient-2011-3-page-137.htm

- Une compilation d'articles critiques trouvés dans 
Le Monde :
http://www.biosophos.net/article/rithy-panh-s21-la-machine-de-mort-khmere-rouge?pg=all


- Un regard éclairant sur les procès des dirigeants des Khmers rouges :
http://proceskhmersrouges.net/?page_id=1070



Kermite




Lien :
https://uptobox.com/5uz3i0ugebq5


 https://1fichier.com/?g4bki1ihigv3xw02d934
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